Bateaux japonais dans la Méditerranée Un allié improbable escorte 700 000 soldats pour l’Entente
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Résumé
La modernisation rapide du Japon dans la deuxième moitié du 19e siècle a grandement bouleversé la balance du pouvoir délicate en Asie de l’Est. Après avoir vaincu la Chine en 1895, le Japon est entré en conflit avec les forces colonisateurs de la France, de la Russie et de l’Allemagne. La Grande-Bretagne, voulant consolider son pouvoir en Extrême-Orient, a décidé de faire alliance officiellement avec le Japon en 1902. Cette alliance a forcé la Russie de faire face au Japon sans l’aide de la France qui a causé un défait colossal de la flotte russe à Tsushima. L’alliance a été renforcée en 1911 pour inclure un pacte de défense mutuelle. Ainsi, au moment où la Première Guerre mondiale a éclaté, le Japon a joint le camp de l’Entente. Quand l’Allemagne a rétabli la guerre sous-marine à outrance au début de 1917, l’Angleterre a demandé au Japon d’aider à escorter des convois dans la Méditerranée pour aider l’effort de la guerre. Le Japon a envoyé le deuxième escadron spécial (2nd Special Squadron) de la Marine Impériale Japonaise pour défendre contre les sous-marins. La flotte se consistait officiellement du croiseur Akashi et de huit destroyers du 10e et du 11e flottille de destroyer. Jusqu’à la fin de la guerre, des bateaux appartenant à l’escadron ont accompagné 788 bateaux des Alliées, des transporteurs emportant 700 000 soldats compris. Ils ont attaqué 38 fois des sous-marins allemands et austro-hongrois, sans réussir à couler quelconque. Tout compte fait, le Japon a perdu 72 marins pendant les 16 mois où ils étaient stationnés à Malte. Les Japonais ont été somptueusement glorifiés pour leur performance dans la Méditerranée par les leaders britanniques. Winston Churchill, qui était Premier seigneur de l’Amirauté à l’éclatement de la guerre, était la force motrice de la coopération maritime britannique et japonaise. Il « n’a jamais pensé que les [escadrons] Japonais auraient fait une chose absurde ». Le gouverneur de la Malte, Lord Methuen, en étudiant les navires de guerre japonais en mars 1919, a glorifié la marine japonaise pour son « travail splendide dans les eaux européennes » et il a exprimé son espoir en disant les suivants : « Dieu accorde notre alliance, cimentée par le sang, qu’elle dure longtemps.